Portrait de femme en cuma : Aveyronnaise, Marine Boyer s’est installée sur l’exploitations familiale, après avoir travaillé comme informaticienne à Toulouse, puis dans l’événementiel au Canada.
Elle a repris en 2017 l’exploitation en élevage de son père… mais aussi sa passion du collectif. Après lui, elle est tout naturellement devenue trésorière de l’intercuma du Villefranchois. Et s’est investie dans la fédération départementale des cuma et au sein du club de foot local.
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Homme ou femme en cuma : savoir s’entourer !
Même dans son exploitation, elle joue cette carte : elle est à présent installée en Gaec. “Se nourrir de l’autre” : voilà sa vision de ses multiples engagements.
Elle a cependant aussi dû apprendre à reconnaître celles et ceux qui la soutiendront réellement.
En effet, son installation n’a pas attiré que des sympathies. Elle a été confrontée à des remarques et comportements sexistes. Mais aussi à la remise en cause de ses capacités à reprendre l’exploitation.
“Si j’avais été un garçon, ça se serait fait tout seul”, résume-t-elle. Mais il a fallu à Marine de la persévérance et une bonne dose de pédagogie pour se faire accepter et comprendre.
Aujourd’hui, elle est heureuse de pouvoir partager ses doutes et faire profiter de son expérience une jeune installée voisine, confrontée aux mêmes questionnements. Et quand on lui demande si elle recommanderait son métier à d’autres femmes, elle n’hésite pas une seconde avant de répondre oui !
Engagement au féminin
La frcuma Occitanie, en partenariat avec la Dreets et la région Occitanie, travaille à faire connaître les conditions de travail des femmes dans les cuma, et l’engagement des agricultrices dans le réseau. Vous pourrez retrouver des portraits tels que celui-ci dans les pages d’Entraid’ jusqu’à la fin de l’année.
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Auberge paysanne d’Ally: une histoire de femmes.