La cuma du Valdonnez (Lozère) représente environ 1500 ha de fauche par an, une surface variable selon la qualité des repousses de fin de saison. Après une longue période avec des faucheuses conditionneuses traînées en libre-service, elle a évolué vers la fauche en prestation complète. D’abord avec un combiné papillon sur tracteur. Puis, en 2017, avec une automotrice Krone Big M 420. « L’objectif est de ne pas dépasser 40 €/ha, en fauchant au moins 1000 ha/an, et en faisant durer la machine », précise Yves Arnal, responsable de l’atelier.
Arrive l’automotrice
La Big M est arrivée au printemps 2017. Cyril Arnal, le chauffeur, apprécie la différence avec le combiné papillon : « Nous avons beaucoup de petites parcelles, et pas rectangulaires. L’automotrice est très maniable, elle braque court. Le lamier avant orientable permet de bien faucher dans les virages sans laisser de crêtes, et de faire des coins de champs propres. L’ensileuse gagne ensuite du temps ». Sachant que la largeur de coupe est plus grande, 9,70 m contre 8,70 m, le débit de chantier est quand même supérieur : largement 50 ha/jour contre 35 avec le papillon. « J’ai vu faucher une belle parcelle de 10 ha en 1 heure ». Le poste de conduite en avant et en hauteur, associé à des lamiers latéraux, donne une bonne visibilité sur le travail.
Un vrai outil spécialisé
Côté entretien, Cyril apprécie le graissage automatique centralisé, et la position du filtre à air, en hauteur et en arrière : « Sur le tracteur, il fallait inverser le ventilateur toutes les deux ou trois heures ». Parmi les autres points forts relevés au cours des premiers chantiers, on note aussi la bonne tenue en dévers, par rapport à une faucheuse traînée, et la facilité de maîtrise de la hauteur de coupe.
Des défauts
Dans la conception de la Big M, des points mériteraient toutefois d’être améliorés selon Yves Arnal : « Si l’on compare avec une ensileuse, qui vaut le même prix, il y a des aspects qui n’ont pas été bien pensés : l’accès aux réservoirs de GNR et d’Adblue en hauteur, la montée vers la cabine très raide, le manque de phares de travail ».
Plus de détails sur cette machine dans le mensuel Entraid’ de juillet 2017.
D’autres témoignages sur des combinés de fauche en cuma : un combiné Pöttinger monté sur une ensileuse réformée, un combiné papillon Claas en Vendée.