Cinquante agriculteurs se sont retrouvés pour écouter les témoignages d’utilisateurs de « cordons ombilicaux » (épandage sans tonne). Des explications sur les incidences des nouvelles règles d’épandage et de gestion des stockages ont été apportées également.
La nouvelle tonne à lisier Pichon de la cuma de St Philbert de Grand Lieu, équipée avec une rampe avec pendillards de 18 m et un DPA, était en démonstration. La qualité de l’épandage était indéniable en comparaison avec une tonne à buse (régularité, recouvrement des végétaux). Philippe Lemaire de la Chambre d’agriculture a fortement insisté sur la nécessité de connaître la valeur fertilisante des lisiers en proposant aux cuma présentes d’investir dans des systèmes d’analyse rapide du lisier. D’autant qu’il constate que de plus en plus d’exploitants couvrent les fosses ; d’où une concentration en éléments fertilisants plus importante. « Nous ne reviendrons jamais en arrière, le service complet de l’épandage à lisier avec pendillards et débit proportionnel à l’avancement, nous permet de répondre aux exigences de précision mais aussi d’image d’une agriculture moderne et propre » précise le responsable de l’activité épandage de la cuma de St Philbert de Grand Lieu qui vient d’investir dans cette tonne. Il précise aussi que le lisier se travaille régulièrement et que généralement les fosses sont mixées entre les périodes d’épandage. « L’incidence économique d’une mauvaise répartition des effluents correspond à 50% du coût d’une tonne à lisier de 20 m3 pour la cuma du Littoral, d’autant plus que l’on travaille avec les effluents concentrés» rajoute Jean Paul Lecoprs, administrateur à la cuma du Littoral de St Père en Retz.
Lydia Boudon
Une mauvaise répartition des effluents correspond à 50% du coût d’une tonne à lisier de 20 m3 comme celle de la cuma du Littoral en photo ci – dessous