Epandage en cuma et bonnes pratiques
Les choix que le groupe a faits ont un sens et ils affichent l’ambition du groupe de mettre en œuvre des bonnes pratiques. Suite à un achat d’une tonne à lisier équipée d’une rampe pendillards (24 m), le conseil d’administration de la cuma de la Riantière a décidé d’organiser une conférence de presse qui visait à le faire savoir.
Avec le soutien de différents partenaires (BPO, Groupama, fdcuma, Ets Lesieur et Samson), la cuma a voulu rappeler les avantages qu’apporte ce type d’équipements sur le plan des nuisances olfactives et de la performance technico-économique en limitant le phénomène de volatilisation ammoniacale. Avec son dispositif, la nouvelle tonne permet de réduire les pertes, jusqu’à 50% par rapport à d’autres systèmes d’épandage. Autant d’intrants en moins à trouver, sachant qu’il faut «1,2 t de méthane pour fabriquer 1 t d’ammonitrate de synthèse, soit 350 U d’azote», comme le souligne le porte-parole de la cuma.
Moins d’odeur, moins d’intrants, moins de méthane
Autre point sur lequel la cuma, basée à Ampoigné (53), a pu insister: son choix quant à la capacité de son véhicule de transport. En préférant une cuve de 21 m3 (au lieu de 24) sur un châssis triple essieux et avec une monte de pneus la plus grande possible, la cuma recherche là encore un objectif multiple: respecter la réglementation routière et préserver les sols.