En visitant le salon allemand Eurotier, on constate la présence d’un grand nombre de fournisseurs de séparateurs de phases. Ces matériels sont parfois utilisés par des prestataires et donc installés sur une remorque. C’est par exemple le cas chez Euro-Jabelmann ou chez Güllemüller 2.0, qui réalisent des ensembles mobiles complets sur la base de séparateurs Börger. Chez Bauer, des solutions existent également, comme certaines Cuma ont pu l’expérimenter.
Séparation à la demande
Sur les séparateurs eux-mêmes, la technologie évolue. Ainsi, Börger a reçu une médaille d’argent au salon Energy Decentral, jumelé à Eurotier, pour son Bioselect. Destiné à couvrir une large gamme de substrats, notamment en usage collectif, il dispose de réglages autorisant à choisir le degré d’assèchement du produit et à le modifier en continu pour atteindre jusqu’à 38% de MS.
On chausse les patins
En matière d’épandage, la rampe à pendillards avec patins constitue une nouvelle tendance en Allemagne. On pouvait en voir notamment chez Bomech, Joskin ou Fliegl. Autre orientation: l’épandage sans tonne. Fliegl y vient et lance par exemple sa rampe Snake, de 9 à 15 m, qui se replie de façon très compacte: 2,60 m de large pour 3,80 m maxi de haut. Un guide articulé soutient l’extrémité du tuyau souple lors des manœuvres.
Enorme
A Eurotier 2018, on pouvait également voir un intrigant équipement canadien de chez Cadman: un énorme enrouleur pour réaliser de l’épandage sans tonne dans le maïs. Il peut monter à 850 m de longueur de tuyau.