Difficile d’accepter le changement et l’évolution du secteur agricole dans un contexte aussi fouillis. Pas de projet agricole défini, ni de vision politique claire et assumée. Alors, c’est difficile de passer la main sur son exploitation et de laisser la jeune génération se projeter et prendre les rênes d’un système bien établi.
Dans cette drôle de conjoncture à l’incertitude constante, il faut oser prendre des risques et faire évoluer ses habitudes. Du conventionnel au bio (page 32 du mensuel Entraid d’octobre 2016), des grandes cultures à la production de 5, 10 ou même 30ha de framboise, du travail individuel au collectif… La jeune génération en est l’essence. Elle doit faire sa place. Pas le choix. Elle doit construire de nouveaux modèles. Demain, c’est elle qui vivra de l’agriculture.
De la cohabitation à la révolution
Notre dossier sur le management (page 28 d’Entraid d’octobre 2016) aborde largement cette thématique. X, Y, Z… Comment s’accorder et cohabiter avec les baby boomers. Notre objectif : vous donner des clés de compréhension du comportement et des attentes de chacun pour continuer à jouer collectif. Bateau? Oui mais vrai. Prenons le large alors, et direction notre double page photo à la plage (#trackeboard). Elle illustre parfaitement cette volonté de casser les codes établis.
Absurde? Peut-être, mais pas autant que les déclarations qui figurent dans les pages d’actualité du mensuel, en lien avec la crise que connait actuellement le secteur agricole. Pour le gouvernement, il faut «augmenter l’enveloppe attribuée aux aides à la reconversion professionnelle des agriculteurs» afin de donner «une nouvelle chance à ceux qui veulent quitter le métier», déclare Xavier Beulin, page 6. Ça ne vous fait pas réagir?
Pour l’économiste Jean-Marie Séronie, l’agriculture se porte bien. Ce n’est que le creux de la vague. Ah?! Avant un nouveau départ? Bientôt une révolution? Dans les lignes qui suivent, elle est technologique en tout cas.
Révolution de Class III
Alors continuons à surfer. La rédaction vous propose le premier essai du genre Isobus Class III. La presse Big Baler New Holland 1290 Plus prend le contrôle sur la transmission du T7 HD315.
A découvrir aussi, 7 pages sur les évolutions en matière d’ensilage. Toutes les tailles de coupe sont aujourd’hui disponibles. A vous de bien choisir. Un test comparatif sur les pneus basse pression contre pneumatique standard. Les retours d’utilisateurs sur 5 faucheuses du marché, l’intérêt de moduler la densité de semis, ou les dernières innovations en matière de fertilisation de précision.
Bref, un contenu riche technologiquement, mais aussi fort d’initiatives locales et pragmatiques.
Retrouvez l’ensemble des compléments web du mensuel d’octobre en cliquant sur ce lien: Entraid octobre 2016 – Exclusif : Isobus Class III