Vous croyez que ça bastonne en cuma? Ah,ah! Les groupes sont loin de ressembler au dessin caricatural de Pierre Samson ou aux célèbres bagarres entre Ordralfabétix et Cétautomatix de la bande dessinée d’Uderzo et Goscinny.
Il y a des tensions, c’est normal. Associer les différences, construire des projets en commun, partager…, ce n’est pas toujours naturel. Au contraire, ça se construit, ça demande du temps et de l’énergie.
Néanmoins, les cuma, ça fait plus de 70 ans que cela dure. Et actuellement, les projets de groupe, quel que soit leur statut, ont le vent en poupe pour appuyer le développement agricole et passer la crise pour les plus opportunistes.
Si des doutes persistent quant à la capacité des agriculteurs à bien s’entendre, à travailler et à progresser ensemble, la rédaction a décortiqué dans son dossier (page 28 du mensuel de mai) les facteurs qui nuisent au bon fonctionnement des groupes et qui grippent les rouages.
Certains lecteurs attendent peut-être plus de psychologie dans nos articles, nous y sommes. Sur notre site, retrouvez dès jeudi un reportage avec Thierry Baillet, agriculteur en cuma dans les Hauts-de-France. Il explique comment s’organise son groupe et comment ils gèrent les conflits.
Pour retrouver les autres dossiers sur les investissements dans le matériel ou encore l’essais du mois avec JCB, restez connectés ou abonnez-vous au magazine.