C’est par solidarité avec les exploitants qui ont rencontré beaucoup de problèmes lors de la récolte, que la quinzaine d’adhérents a pris la décision de changer de machine.
Cette option permet de sécuriser les chantiers, même en conditions très difficiles. Pour contrebalancer le prix de cette option qui s’élève à environ 15 000€, le coût d’utilisation a augmenté de 7€/ha pour le maïs et 5€/ha pour l’herbe. La cuma est repartie pour le même modèle de machine pour ses 250h annuelles (250ha de maïs et 200ha d’herbe). Elle a toujours été satisfaite en effet de cette machine dont le rendement atteint 2ha/h en maïs et 3ha/h en herbe, pour une bonne qualité de hachage. De plus, les adhérents ont préféré changer leur ensileuse pour rester dans les normes tier 3B et éviter un surcoût de 20 000€ avec le passage en tier 4. Cette nouvelle ensileuse est équipée d’un éclateur de grain, un graissage centralisé et un réglage électrique du contre-couteau. Comme la précédente, l’ensileuse sera essentiellement conduite par le chauffeur de la cuma mais également par le président de la cuma et son fils pour palier à d’éventuelles indisponibilités du chauffeur. L’investissement dans une ensileuse est d’autant plus significatif dans cette cuma du Montmorillonnais, que la région à dominante élevage, tend de plus en plus vers la culture.
Valentin Ciron
