Pour la cuma de Saint-Trivier-de-Courtes, dans l’Ain, les premiers chantiers débuteront mi-septembre. Quelques hectares ont déjà été ensilés, plus pour faire la soudure avant le vrai démarrage de la campagne. Avec la météo capricieuse du printemps, les semis se sont étalés dans le temps. En conséquence, pas d’embouteillage prévu dans le planning de réservation. Mais une campagne qui va durer plus longtemps.
Des silos qui vont déborder
«On s’attend à une grosse campagne, surtout par rapport aux années précédentes», indique Cyrille Chouvin, de la cuma de la Comté, dans le Puy-de-Dôme. «Une année bien arrosée qui a profité au maïs. On s’attend donc à une récolte exceptionnelle. La contrepartie sera des débits de chantiers moins importants. Certains, qui achetaient habituellement du maïs sur pied pour compléter les silos, ne le feront pas cette année. Des parcelles pourraient même être ramassées en grain, car il manquera de la place dans les silos. »
En ravanche, «nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de gel en septembre dans le fond des vallées. On observe déjà le matin des températures de 5°C à certains endroits.»
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