Chèvre de Lorraine, des Pyrénées, des Fossés ; moutons Roussin de la Hague, Avranchin et Cotentin, Boulonnais ; brebis Solognote, Sasi Ardi, Brigasques, Raïole – porc Cul Noir du Limousin, de Bayeux ou Gascon ; vache Froment du Léon, Béarnaise, Bordelaise, Nantaise, Maraîchine ; dinde Rouge des Ardennes ; canard Duclair ; poule noire du Berry, chien Berger de Crau, âne des Pyrénées : toutes ces races bovines, caprines, ovines, avicoles considérées comme « mineures » ont été mises en lumière à l’occasion du prix national pour l’agro-biodiversité animale organisé depuis 2012. Des éleveurs ou des associations qui œuvrent à leur préservation ont été les lauréats des éditions successives. L’édition 2021 de ce prix doté de 20000 €, est ouverte. Vous pouvez d’ores et déjà déposer vos dossiers de candidature.
La biodiversité: un patrimoine culturel et génétique
L’organisation est portée par la Fondation du patrimoine avec le soutien du laboratoire vétérinaire Ceva Santé animale. La préservation des races animales est un véritable enjeu culturel. Mais cela va au-delà d’une simple mission de gardien de musée ! Il s’agit de protéger aussi un patrimoine génétique très riche qui pourra être utile pour façonner l’agriculture de demain. Toutes ces races présentent en effet des caractéristiques génétiques particulières en matière de rusticité, prolificité, qualité des produits, … dont la disparition serait préjudiciable au monde de l’élevage. On risque de perdre gros en rayant définitivement de la carte toutes ces « races d’autrefois », laissées progressivement de côté.