Elevage mis en cause en Vendée: L214 maintient sa plainte

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Elevage mis en cause en Vendée: L214 maintient sa plainte

L'association L214 maintient sa plainte contre l'élevage vendéen.

L'association de défense des animaux L214 maintient sa plainte contre un élevage de poules vendéen, en dépit des résultats de contrôles des services de l'Etat qui n'ont révélé aucune non-conformité, a-t-on appris samedi auprès de L214.

A la suite d’une vidéo diffusée mardi par l’association qui milite contre la maltraitance animale et la consommation de viande, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a effectué le jour même un nouveau contrôle, qui a confirmé les observations effectuées le 17 mai dernier (lors de la précédente inspection) et n’a révélé aucune non-conformité, selon la préfecture de Vendée.

L214 souhaite néanmoins maintenir sa « plainte pour maltraitance et non-respect de la réglementation », a indiqué Brigitte Gothière, co-fondatrice de l’association, contactée par l’AFP.

Elle a notamment évoqué « la non-conformité des aires de picotage et de grattage » des poules: « on ne sait pas quelles sont leurs conclusions par rapport à ça », a déclaré Mme Gothière.

Les autorités « ne contestent pas les images finalement, mais ils disent: sur les images qu’on voit, on a des animaux qui sont en bon état, conformes à la réglementation. Quelque part, ils sont en train de valider le fait que quand on est dans un élevage de poules pondeuses, on a des graves problèmes structurels », a-t-elle estimé. « Pour eux, 140 poules qui meurent chaque semaine sur une population de 100.000, c’est un taux de mortalité normal », a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué diffusé vendredi, la préfecture a indiqué que le vétérinaire avait confirmé lors de son inspection « la présence d’une pathologie, la colibacillose, maladie qui a pour conséquence un affaiblissement des volailles et une mortalité plus importante que la normale, mais sans danger pour la santé humaine ». Selon le préfecture, « les soins et le suivi sanitaire assurés par l’éleveur et son vétérinaire ont permis de maîtriser la maladie et de ramener la mortalité à un taux normal, qui s’établit à 140 morts maximum par semaine pour une population de 100.000 poules ».

« La DDPP passe au moment où il n’y a pas de poules mortes dans les cages », ajoute Brigitte Gothière, pour qui il « était clair à la sortie des images qu’il allait y avoir un contrôle qui allait être fait ». Dans cette vidéo, que l’association avoir tournée en mai, L214 dénonçait les conditions d’élevage des poules dans cette entreprise familiale qui emploie 150 salariés. Dans un communiqué accompagnant la vidéo, l’association dénonçait « des animaux dans un état déplorable et des conditions sanitaires exécrables ».


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