La machine crache en direct dans les silos couloirs. Pour alimenter l’ensileuse, Fabien et Bruno, deux des salariés, ont mis au point un élément de transfert du grain. Il comprend un réceptacle placé sous la trappe de la remorque, et deux vis sans fin côte à côte (avec une seule, il y aurait du voûtage), à entraînement hydraulique, pour amener le grain vers le rotor. Le débit est très élevé, jusqu’à 90 t/h, largement plus que ce qu’offre une seule moiss’batt’. Le prix facturé, sur une base horaire, vise un coût final de 6 €/t (sans le conservateur). Il faut pour cela bien s’organiser (stock tampon de maïs).
Silo couloir ou boudin plastique
Le stockage de maïs humide broyé en silo demande une certaine vitesse d’avancement lors de la consommation, pour une bonne conservation. Les éleveurs à petits besoins peuvent se tourner vers une autre technique également proposée par la Cuma Départementale : le stockage en boudin plastique. Plus souple, elle coûte aussi plus cher : environ 17,50 €/t plastique compris. Débit de chantier : 25 à 30 t/h.