Les données démographiques sont implacables: seul 1 agriculteur sur 5 a moins de 40 ans. Et près de la moitié ont plus de 50! Et dans cette catégorie, peu d’exploitants ont un projet de reprise… François Purseigle a dressé un constat sans appel le 14 mars, à Merpins, à l’AG de la fédération des cuma des Charentes, à propos des bouleversements à l’œuvre dans les structures d’exploitations agricoles.
Diminution des exploitations traditionnelles
Schématiquement, trois classes d’exploitations se distinguent:
- des exploitations traditionnelles de taille moyenne en polyculture-élevage, gérées parfois en couple, avec un ou quelques exploitants qui assurent à la fois le travail et la gestion de la ferme, tout en étant propriétaires en partie du capital d’exploitation. Clairement, cette catégorie d’exploitations est exposée à une diminution drastique de ses effectifs.
- des micro-exploitations qui ont tendance à se développer, souvent en circuits courts sur des productions alternatives (maraîchage…) et conduites dans pas mal de cas par des pluriactifs.
- des ensemble d’exploitations gérés
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