Pour Jean-François Delouche, le Président, ce choix de s’équiper d’une ensileuse neuve tout en gardant l’ancienne fait suite à l’arrêt d’un entrepreneur local de travaux agricoles. Quatre éleveurs qui travaillaient jusqu’à présent avec cette ETA ont décidé de rejoindre la cuma pour l’ensilage. L’ensileuse présente devenait assurément insuffisante pour faire face aux besoins supplémentaires des quatre exploitations. D’autant plus, que les adhérents de la cuma de la Treille mettent l’accent sur la qualité des chantiers d’ensilage et du fourrage récolté. « Pas question de fixer un planning de trois semaines à l’avance pour ensiler l’herbe par exemple, nous voulons avoir de la souplesse … » insiste Jean-François Delouche. Désormais, il est prévu que la cuma ensile 280 ha d’herbe par an et 230 de maïs. Trois adhérents assurent eux-mêmes la conduite et l’entretien journalier des ensileuses.
Les anciens tarifs pratiqués qui s’élevaient à 50–60 €/ha en herbe et 90 € en maïs (tarifs hors fuel) devraient sensiblement évoluer. « On fera les comptes définitifs en fin d’année » explique le Président. Mais d’ores et déjà, la douzaine d’adhérents de la cuma impliqués dans l’activité ensilage se sont engagés pour 7 ans dans ce nouvel investissement. Un signe de confiance en l’avenir de l’élevage laitier dans cette zone, malgré les difficultés que rencontre cette filière.