La cuma de Plurien (Côtes-d’Armor) a diversifié ses équipements d’épandage afin de répondre à un maximum de demandes. Pour les chantiers délicats comme l’épandage sur blé, la cuma a investi dans un ensemble d’épandage sans tonne avec d’une part, une motopompe radiocommandée et d’autre part, un équipement d’épandage comprenant un dérouleur enrouleur de tuyau et une rampe à pendillards. Cette formule permet d’intervenir sur sol peu portant sans dégrader la parcelle. Elle demande toutefois de ne pas trop s’éloigner de la fosse, le tuyau étant limité à 800, voire 1000 m.
Une benne céréalière comme caisson
Pour les parcelles excentrées, la cuma met en place des chantiers avec transport par la route et cuve tampon. «Nous prenons une ou deux tonnes pour le transfert, précise Emmanuel, un des salariés de la cuma, conduites par la cuma ou par l’adhérent. Elles font la navette entre la ferme et le champ.» En bord de champ, la cuma dépose une benne céréalière de 26 m3 qui est équipée temporairement afin qu’on puisse y déverser du lisier par le dessus et le reprendre par la trappe de la porte avec la motopompe. «Le nombre de chantiers ne justifie pas l’achat d’un caisson spécial.» En cas de transfert, le coût du chantier est environ deux fois plus élevé qu’avec une tonne classique mais au moins le lisier est bien valorisé.
Plus de détails dans le Hors-Série Elevage Entraid’ d’avril 2016, et à la journée cuma MécaElevage, le 23 juin 2016 à Yffiniac (Côtes d’Armor).