«Pour répondre au mieux à la demande des nouveaux adhérents, nous avons remplacé nos deux moissonneuses», relate Henri Ganzin, le président de la cuma du Ronceau. «Les anciennes, qui dataient de 2005 et 2009, étaient un peu vieillissantes ». Montant total de l’investissement: 464.000€ HT. Les deux machines sont identiques. Deux remorques pour faire suivre le ravitaillement, un équipement pour couper le tournesol et un broyeur font également partie du lot.
Les deux remorques sont destinées à ravitailler la machine dans les champs: fuel et AdBlue, un additif permettant de convertir 85% des oxydes d’azote, contenus dans les gaz d’échappement, en azote et vapeur d’eau. «Un produit qu’il faut mettre à chaque fois qu’on fait le plein.» La coopérative a contracté un emprunt de 273.000€ remboursable sur sept ans. Quant au différentiel, soit 190.000 €, il a été obtenu par la vente des deux anciennes machines. Les deux nouvelles de 7,60 m de largeur, développent une puissance de 400 ch contre respectivement 330 et 360 pour les précédentes. «Cela améliore le débit de chantier: nous avons 900ha de céréales à récolter.»
45€/ha de céréales récolté
Le montant de la part sociale s’élève à 16€. Pour 1ha de céréales, de colza ou de tournesol, la cuma demande 2,5 parts sociales et 3,5 parts sociales pour 1ha de maïs. L’adhérent s’engage pour la durée du prêt, soit sept ans. Les adhérents récoltent la totalité de leurs céréales via la coopérative. Quant aux coûts d’utilisation, ils sont de 45€ par hectare récolté pour les céréales (hors MO et carburant). Si on sollicite le chauffeur de la cuma, le prix est de 58€ par hectare. Pour du maïs, il faut débourser 80€ par hectare (hors MO et carburant), 90€ par hectare avec la main-d’œuvre, mais sans le carburant.
Tarif stable
«En 1987, lorsque l’activité céréales a commencé, le prix de la récolte était de 280 francs par hectare, soit environ 42€. Vingt-huit ans plus tard, le prix n’avait augmenté que de 2,50€. Notre objectif consiste à obtenir le meilleur service au meilleur coût. Or le prix des machines a augmenté. Pour suivre, nous avons augmenté les surfaces. S’y ajoutent un entretien rigoureux des machines ainsi que leur renouvellement régulier, évitant les à-coups dans les frais.»