Après les ultrasons jugés peu efficaces, pour éloigner le gibier au passage des outils, ils ont décidé de s’équiper à huit d’une barre d’effarouchement pour la fenaison 2013.
Deux modèles d’effaroucheur
Fabriquée par l’artisan-réparateur du matériel collectif, la barre à chaines est fixée de part et d’autre d’une des faucheuses de la cuma. Ses deux bras de 3 m se relèvent pour le transport, et la cuma débute désormais la fauche par le milieu de la parcelle. En alternant le côté fauché, la faucheuse travaille désormais en cercle, en terminant par les bords. « Une contrainte nouvelle » pour le président, qui évoque le risque de casse lors des manœuvres. Pour y parer, l’adhérent Bruno Job, du gaec de Ste Anne, a conçu une autre barre d’effarouchement, cette fois repliable en largeur et qui s’efface avant l’obstacle. Conçue à partir d’une rampe de pulvérisateur, elle est montée à l’avant du tracteur, et bénéficie du relevage pour circuler sur route.
Anne Sugano, le 19 aôut 2013 (Voir aussi l’article paru dans le mensuel Entraid’ de juillet-août 2013 page 21).
Cinq faucheuses dans la cuma
La plupart des adhérents sont éleveurs de bovins, lait ou viande. Outre le matériel d’épandage (épandeurs à fumier et tonnes à lisier), les semoirs à maïs et les bennes, la cuma aligne 5 faucheuses, 3 andaineurs et un round-baler. Ses chantiers de fenaison récoltent en 2 à 3 coupes de 1 200 à 1 400 ha d’herbe par an. Avec des adhérents répartis sur un rayon d’environ 15 km, ils ont deux groupes de fauche : celui de Pareid gère 3 faucheuses, celui d’Hallonville-sous-les-Côtes les 2 autres.
Nos photos (source Jean-Philippe Vignol) : Bruno Job, Thierry Demange et Gilles Job devant les barres à repliage manuel de la faucheuse, Christopher et Bruno Job devant la barre indépendante tirée d’une rampe de pulvé.
