Ils ont acheté en 2011 au prix de 35 000 €, une machine tractée Lucas de 16 m3, à vis verticale. Celle-ci leur sert à nourrir lors de la période hivernale (de décembre à avril) un troupeau d’environ 300 vaches allaitantes et leur suite.
Soit au total 400 à 450 UGB. Les factures sont basées sur le nombre de vaches présentes. Selon les exploitations, la machine conduite par l’un des adhérents passe tous les jours ou tous les deux jours. Il faut compter environ 15 minutes pour charger chaque machine. Un peu moins pour désiler. Pour Fabrice Lacroix, le conducteur de la machine, le point faible du système réside dans le temps de déplacement entre exploitations. Cependant, le gain de temps dégagé au total par rapport à une organisation individuelle de l’alimentation sur chacune des exploitations, est bien réel. L’avantage de cette formule est aussi de pouvoir élaborer puis distribuer grâce à cette machine perfectionnée, une ration parfaitement calibrée et mélangée. A la clé : une alimentation bien ingérée (absence de refus à l’auge). Ce qui constitue un « plus » du point de vue zootechnique. En amont, de manière à optimiser cette organisation collective, les exploitations concernées raisonnent en commun leurs productions fourragères respectives. Le groupe a mutualisé ainsi toute la chaîne de récolte de l’herbe (foin et enrubannage) jusqu’à un big baler adapté aux parcelles pentues (environ 4000 bottes par an en foin et paille).