La désileuse ne fait pas de vieux os en cuma

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La désileuse ne fait pas de vieux os en cuma

Dans la cour de la ferme du lycée, la nouvelle automotrice de la cuma du Mesnil a été un support pour illustrer les propos.

Désileuse en cuma: matériel complexe et qui doit impérativement être en état de fonctionnement tous les jours, toute l’année. La solution que les groupes privilégient le plus souvent est de la renouveler rapidement.

Et elle coûte cher. Réunis au lycée agricole de Vire (14) pour une première rencontre régionale, les responsables de cuma de désilage en Basse-Normandie ont largement échangé sur la question du renouvellement de leur matériel. Le cas de la cuma locale a servi d’exemple puisque la Lucas de 18m3 garée dans la cour n’a été mise en service que cette année, en remplacement d’une machine âgée de 5ans et de moins de 4.000heures, seuil auquel les frais d’entretien augmentent significativement.

Sécurités indispensables car pannes interdites

Avril 2009, avec un lait «à 210€/1.000l, nous étions au fond du trou.» James Louvet se souvient de la situation qui a mis sur les rails son groupe de désilage. L’activité démarre en 2011 pour la cuma du Mesnil, soit «deux ans de travail jusqu’à la livraison de la machine», une Storti de 175ch financée grâce à un emprunt courant sur 9ans et qui a donc été remplacée avant la fin du remboursement. La situation est loin d’être inédite

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