Les démonstrations ont commencé début juillet avec un matériel des établissement Michel Equipement basés à Nimes et Alès dans le Gard. L’appareil est attelé à l’arrière du tracteur. Il se compose d’une génératrice installée sur un cadre et de 2 porte-électrodes équipés de palpeurs pour le passage entre les ceps.
Résultats encourageants
Les premiers essais semblent prometteurs. L’appareil effectue un désherbage total non sélectif. « La période n’était pas la plus favorable car les adventices étaient très sèches mais le résultat visuel est encourageant. Tout a grillé » constate Yannick Domergue, directeur commercial chez Michel Equipement.
Vitesse de travail: entre 3 et 6 km/h suivant la flore à détruire et le stade de développement.
Une place à trouver
Les viticulteurs présents lors des démonstrations sont à la recherche d’une alternative au désherbage chimique qui n’est plus aussi efficace et dont les jours semblent comptés. L’intérêt est aussi le respect des plants. Sur des vignes toujours désherbées avec des traitements chimiques, les racines sont près du sol. Le passage au désherbage mécanique fait souvent des dégâts. Le Zasso XPS est donc vu comme une option intéressante. « Le désherbage mécanique trouve aussi ses limites avec des plantes comme le chiendent qui est plus disséminé qu’éliminé. Avec le Zasso XPS, la plante est détruite même si il faut plusieurs passages. » Un autre avantage repéré, la méthode ne travaille pas le sol donc pas d’effet faux semis et moins d’érosion.
Un prix qui fait des étincelles
Pour bien fonctionner, l’appareil doit rouler entre 3 et 6 km/h suivant le type de plantes et le stade de développement. Les graminées, Avec une surface de contact peu importante, sont plus résistantes que les dicots. Les conditions idéales sont des plantes humides et un sol sec. Mais pour acquérir cette solution, compter environ 108 000 €.
Pour aller plus loin : Désherbage électrique : une efficacité variable
