Jeudi 21 octobre, la fédération des cuma de Bourgogne Franche-Comté a co-organisé avec la Chambre d’agriculture du Jura une journée baptisée «Et si je plant’haie?» au lycée agricole de Montmorot (39). Un événement pour le faire le point sur la valorisation des haies.
«L’objectif est de faire prendre conscience aux participants que les haies ne sont pas des obstacles pour l’exploitation des cultures qu’il faut arracher, mais plutôt une ressource qu’on a tout à gagner à mieux valoriser», présente Anne Horsin, animatrice de l’antenne Jura de cuma Bourgogne Franche-Comté.
Ainsi, il figurait au programme de cette journée un rappel de la réglementation, avec un focus sur la place des haies dans la conditionnalité des aides PAC. Ensuite, les visiteurs disposaient d’ateliers et de témoignages sur la façon de planter et entretenir des haies, ainsi que leur valorisation en plaquettes à destination des litières. Enfin, des démonstrations de matériels ont illustré les parties théoriques, notamment la tête d’abattage de la cuma Compost 71 et un broyeur de plaquettes.
Exemple de valorisation des haies: les plaquettes en litière
En outre, il ressort de cette journée que la valorisation des haies en plaquettes pour litières est une réussite technique. Les plaquettes ont un pouvoir absorbant similaire à celui de la paille, mais avec une meilleure capacité de drainage. De plus, elles offrent un bon niveau de confort et d’hygiène pour les animaux. Le fumier est ensuite composté puis épandu.
Ensuite, il y a aussi un intérêt économique. En effet, l’équivalent d’une tonne de plaquettes (même pourvoir absorbant qu’une tonne de paille) coûte de 60 à 88€ à produire. Un prix inférieur au prix de la paille actuel (annoncé entre 120 et 130€/t dans le Jura).
Enfin, restez connectés, nous reviendrons en détails sur les différentes thématiques abordées lors de cette journée.
A lire en attendant:
La plaquette en litière est-elle rentable? Témoignage d’éleveur
Agronomie, économie, environnement: pourquoi replanter des haies?