Différents matériels de destruction de couvert végétal ont été testés sur l’exploitation de Sylvain Raoul, membre du GIEE (groupement d’intérêt économique et environnemental) du Loudunais et adhérent de la cuma du Loudunais, tout d’abord des rouleaux Faca. Le Biola, de la marque Bionalan, « attaque » le couvert sans remuer la terre. Pour effectuer cette opération, l’outil se voit doté d’un premier rotor agressif et d’un second rotor à cornière, situé derrière, en appui sur le sol. De son côté, l’écorouleau de chez Bonnel comprend deux rotors à lames hélicoïdales offrant une coupe nette.
Différentes solutions présentées
Chez Dalbo, le modèle Maxicut présenté le 22 septembre se distingue par un rotor de grand diamètre et des lames droites. Cette configuration permet d’effectuer une coupe nette avec une vitesse de travail plus élevée. Cela augmente le débit de chantier. Parmi les autres matériels présents, figurait l’outil Actisol, capable de polyvalence.
Lors de la démo, les participants ont pu voir évoluer le rouleau Roll-Krop à double rotor à lames hélicoïdales. Cela génère le même travail rendu que l’écorouleau de chez Bonnel cité précédemment. Actisol présentait également un « mulcher » (mélange terre-paille) attelé à l’arrière. Le but du Stellair, le scalpeur présenté par Actisol, est d’optimiser la destruction des couverts avec ses disques à doigts.
Vertueux couvert végétal
Ces deux journées avaient lieu dans le cadre du programme Innov’action de la chambre d’agriculture. Le choix de la thématique du couvert végétal n’était pas un hasard. En effet, le couvert végétal joue un rôle essentiel dans la trajectoire agronomique des exploitations. Et leur présence est obligatoire dans de nombreuses situations.
En amont de la séquence de travail consacrée à l’implantation, plusieurs animateurs de la chambre d’agriculture, du syndicat Eaux de Vienne et de la collectivité Grand Poitiers, sont revenus sur le rôle des couverts végétaux et ont rappelé la réglementation existante dans ce domaine. Ils ont élargi leurs propos sur les stratégies et les perspectives de l’agriculture de demain, en particulier sur le dispositif des Ecorégimes dans la nouvelle PAC. Au-delà des contraintes réglementaires, l’intérêt agronomique des couverts a été réaffirmé. Ils sont aussi une aubaine pour la préservation des ressources en eau, de bonne qualité.
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