En particulier dans les zones dites « vulnérables » où chaque exploitation agricole doit effectuer au minimum deux analyses pour mesurer les reliquats azotés. Sachant qu’une analyse équivaut entre 5 et 8 prélèvements de terre opérés à des profondeurs différentes, on mesure aisément l’ampleur et la pénibilité de cette tâche. Pour équiper la cuma de Beaune, l’entreprise Brard et Sarran (Seine et Marne) a procédé à différents ajustements sur le quad (largeur des pneumatiques) et sur la tarière (ressorts de rappel) pour rendre l’ensemble opérationnel. Un tel équipement peut bien sûr servir aussi aux classiques analyses de terre physico-chimiques. Et muni d’une vrille, il pourrait même être utilisé pour effectuer des trous préalablement à la pose de piquets de clôture. La Fdcuma va désormais consulter les cuma de l’Est du département pour voir si une telle acquisition à l’échelle de plusieurs groupes (cuma ou GDA) est envisageable. On considère qu’un minimum de 300 analyses par an serait nécessaire pour amortir cet outil.
Pour indication, la cuma de Beaune, facture son quad avec tarière 14€/analyse. Projet à suivre.
