La débroussailleuse électrique Rousseau E-Kastor a été primée au Sima et le constructeur prouve désormais sur le terrain qu’elle n’est pas qu’un prototype. Les adhérents de cuma qui participaient au Cuma Partenaires Tour, les 26 et 28 septembre, ont pu voir la machine à l’œuvre.
Plus de groupe hydraulique
Sur cette machine, le groupe hydraulique habituel a été supprimé. La prise de force entraîne un boîtier multiplicateur, faisant tourner une génératrice électrique. Le courant passe d’abord par un boîtier de régulation, pour animer un moteur électrique installé sur le rotor à la place de l’habituel moteur hydraulique. Tension employée: de l’ordre de 600V. Pour contrôler la température de la génératrice, du boîtier multiplicateur et du moteur, un groupe de refroidissement liquide est nécessaire. Les mouvements du bras de la débroussailleuse sont pour leur part, assurés par l’hydraulique du tracteur.
Economies d’énergie
Dans cette nouvelle configuration, la machine est moins lourde. Elle ne stocke pas d’huile, ce qui peut constituer un argument environnemental certain, notamment pour les collectivités. Les pertes d’énergie sont d’autre part moins grandes qu’avec un entraînement hydraulique. L’électricité permet surtout de déconnecter le régime du rotor de celui du moteur du tracteur. Si le besoin de puissance pour faucher est faible, le tracteur peut évoluer à bas régime et ainsi moins consommer. En cabine, le conducteur voit d’ailleurs s’afficher l’énergie demandée par le rotor. A moyen terme, un tel outil électrique pourrait s’inscrire dans un nouveau type de mécanisation, avec des tracteurs hybrides ou 100% électriques. Ces technologies ont par contre un coût. Le supplément pour la débroussailleuse Rousseau serait de l’ordre de 30%.