La cuma de Villebois-Lavallette (Sud Charente) réunit plusieurs adhérents dont 25 éleveurs de bovins lait et viande. Le troupeau de l’un d’entre eux a été détecté «positif» à la tuberculose bovine en début d’année. Dans leur zèle, les services vétérinaires ont carrément placé sous surveillance renforcée l’ensemble des adhérents de la cuma, arguant que l’usage en commun des trois épandeurs à fumier et du chargeur télescopique de la cuma pourrait être un vecteur possible de contamination!
Cela veut dire des contrôles supplémentaires, prise de sang, injection…, dans les troupeaux concernés. «Pourtant, chaque utilisateur de la cuma prend soin de nettoyer chaque appareil après usage et d’autre part, le fumier frais sorti de stabulation est toujours mis en tas un certain temps avant d’être épandu», explique Bruno Devaire, le président de la cuma. Cette décision sanitaire dont le fondement scientifique est sujet à caution, met dans l’embarras l’ensemble des éleveurs adhérents, dans un contexte économique déjà très difficile.