Une enquête réalisée en 2014 dans 5800 élevages bretons a permis de mieux connaître les pratiques habituelles des éleveurs en matière d’horaires de traite. Rappelons que la réduction jusqu’à 5 heures et demi de l’écart entre traites a peu d’effets sur la production laitière : – 5 % environ, selon les résultats d’essais entrepris voici dix ans par l’INRA.
Dans l’échantillon observé en 2014, 70 % des exploitations présentent un intervalle de traite en journée compris entre 10 et 11 heures (moyenne : 10 heures et 23 minutes). En moyenne, la traite débute à 7 h 25 et le soir à 17 h 45. En réduisant cet intervalle, l’enjeu pour les éleveurs intéressés serait de parvenir à plus de souplesse dans l’organisation du travail.
Les amplitudes excessives d’horaires peuvent en effet être considérées comme une contrainte pour la vie de famille. Cette réorganisation du temps d’astreinte relatif à la traite peut aussi intéresser les salariés d’élevage en quête d’horaires plus condensés dans leur journée de travail.