1,52 million de tonnes équivalent carcasse : telle serait la production de viande bovine en 2016 (voir aussi le communiqué de l’Institut de l’Elevage). La production issue des femelles progresserait de 3% par rapport à 2015. Peut-être plus si, hélas, la conjoncture laitière devait rester morose. Ce qui entraînerait davantage d’abattages liés à des cessions d’activité.
Du côté des jeunes bovins, la production serait quasi stable. En revanche, celle des veaux de boucherie diminuerait franchement. Une baisse estimée à 2%. Dans le registre des exportations de broutards, le marché devrait progresser de 2%. A condition toutefois que des solutions soient trouvées dès le 1er semestre pour limiter les contraintes liées à la FCO. A noter: le dynamisme des marchés turc et espagnol en matière d’approvisionnement de broutards français. Ce qui compense l’érosion des achats des engraisseurs italiens.
Pour une juste rémunération
Mauvaise nouvelle par contre du côté de la consommation des ménages qui devrait s’éroder en 2016, de l’ordre de 1%. Enfin, les prix de vente aux producteurs restent désespérément faibles. Le prix moyen s’établit actuellement à 3, 51€/kg. Une situation qui amène les éleveurs à réclamer une véritable contractualisation avec les autres maillons de la filière permettant de leur assurer une juste rémunération.