La cuma évolue au fil des ans en investissant et en renouvelant régulièrement son matériel. Essentiellement viticole à l’origine, la cuma a élargi progressivement son cercle d’adhérents, une trentaine aujourd’hui, en regroupant maintenant des céréaliers, des éleveurs et même un membre de la filière équine en la personne de Luc Chateau (cavalier en concours complet).
Depuis sa création en 1994 avec 11 adhérents, la cuma a étoffé régulièrement son parc de matériels. En 2016, elle a encore monté en gamme: acquisition d’un Class Arion 620 et d’un broyeur Desvoy de 3,20 m pour l’entretien des jachères et les abords des parcelles. Une autre activité nouvelle pour la cuma a vu le jour également avec l’achat d’un télescopique Manitou. C’est d’ailleurs Luc Château, jeune adhérent arrivé récemment à la cuma qui en est le responsable.
Du matériel toutes productions
Au cours du dernier exercice comptable de la cuma (1er septembre au 31 août), elle a investi pas moins de 133.000€. Lors de l’exercice précédent, elle en était à 241.000€ (tracteur vigneron, pulvérisateur, effeuilleuse, porteur pour les vignes avec une tête de récolte). Dans les projets à l’étude, figure l’acquisition d’un épandeur de matières organiques pour vignes.
Pour Alain Chéry qui préside la cuma et le groupement d’employeurs qui travaille en parallèle (3 salariés), la coopérative est parée pour surmonter les difficultés qui ont accablé l’agriculture en 2016: environ 50% de gel sur les vignes, accidents climatiques sur les cultures, cours déprimés… Une situation susceptible d’entraîner des soucis dans le règlement des factures avec des délais de paiement plus longs.
La cuma dont le chiffre d’affaires annuel atteint 107.000€ veut anticiper l’avenir. De nouvelles idées germent. La cuma envisage d’ailleurs de s’engager dans un DiNA (Dispositif National d’Accompagnement des projets) pour préparer cet avenir qui pourrait passer à terme par l’acquisition d’un bâtiment en capacité de loger ses nombreux matériels. A suivre.