Avec respectivement 160 et 200 cuma dans ces deux départements, le poids de ces groupes est historiquement important dans l’économie agricole locale. Le chiffre d’affaires dégagé en 2014 s’élève à 40,7 millions €. Soit un chiffre d’affaires moyen de 113000€ par cuma. Même si le nombre de cuma a tendance à diminuer – il y a des rapprochements –, l’activité se maintient. Rappelons qu’en 2015, cinq cuma ont été agréées : les Cinq communes, la cuma de Coron, des Saveurs de la baie, des Alizées et Terre d’avenir.
Les tendances : secrétariat et investissements mutualisés
- L’activité secrétariat se développe : prestations secrétariat et missions de plus en plus nombreuses déléguées aux secrétaires comptables.
- Pour sécuriser les responsables de cuma employeuses, la fédération a lancé une campagne d’audits sociaux (affichage et documents obligatoires, DUER, gestion des heures, responsabilités employeur-salarié).
- Impayés : le guide juridique et le guide des impayés, édités par la fédération, ont été remis à jour. Ils apportent les premières réponses à des situtations particulières. Pour des conseils plus pointus, les animateurs peuvent intervenir dans les cuma.
- L’entretien, pour les cuma dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50000€, représente 28% du CA, ratio supérieur aux 25% constatés les années passées. Un signal qui traduit les difficultés de renouvellement dans certains groupes. La piste de la mutualisation pour certains investissements devient un enjeu d’avenir pour les cuma.