La cuma Esab a reçu il y a peu le label RSO. Éric Brangier, président de cette cuma charentaise, explique la démarche qu’il a engagée pour sa structure. Il détaille les avantages de la labellisation. Située sur le secteur de Barbezieux, à Barret, la cuma génère plus de 401 000 € de CA et compte et 480 adhérents actifs. Elle dispose d’un parc matériel varié : 98 outils au total, avec une orientation à dominante grande culture et viticulture.
Quels sont les points forts de la cuma Esab ?
Éric Brangier : Une bonne équipe, avec cinq salariés : deux secrétaires, deux chauffeurs et un mécanicien responsable de site. Un parc matériel large qui répond aux attentes de tous les adhérents. Le souhait est de régulièrement investir avec du matériel innovant que nous ne pourrions pas nous payer si nous étions seuls.
Comment s’est passé le diagnostic RSO ?
Le diagnostic s’est bien passé et se déroule assez simplement. La cuma étant très organisée, nous avions déjà beaucoup d’informations structurées et beaucoup de questions s’étaient déjà posées avec l’équipe.
Quelle vision avez-vous du label RSO ?
C’est une reconnaissance du travail accompli par la cuma, ses salariés. C’est un peu une valorisation comme la HVE (haute valeur environnementale) pour la viticulture. Par ailleurs, cela est nécessaire pour montrer nos bonnes pratiques car la cuma fait régulièrement appel aux fonds publics.
Quelles sont les évolutions à venir ?
Un nouveau bâtiment est prévu pour améliorer le stockage et l’organisation du travail. L’écoute des adhérents et de leurs potentiels soucis fait partie des points que nous développons aussi.
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