Une unité de méthanisation qui booste

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Une unité de méthanisation qui booste

La cuma de Montaigu a dû adapter ses investissements à la demande des adhérents qui produisent du seigle pour la méthanisation, sans oublier ceux qui ne le font pas. Ici, Jérémy Rognon, président de la cuma, à côté d’un broyeur de pierres.

À la cuma de Montaigu, située dans le Châtillonais en Côte-d’Or, l’arrivée d’un méthaniseur dans la région a fait évoluer le groupe, mais à deux vitesses. Reportage.

Difficile de savoir si la construction du méthaniseur voisin des agriculteurs de la cuma de Montaigu est une bonne ou une mauvaise chose. Dans tous les cas, on peut dire que cette unité de méthanisation a fait bouger ses 35 adhérents. Cela a commencé il y a un an avec l’investissement de Dijon céréales et ses partenaires dans un méthaniseur de grande capacité. « Il faut l’équivalent de 5 000 ha de seigle pour l’alimenter, explique Jérémy Rognon, président de la cuma depuis un an. Ce nouveau débouché vient combler l’impasse technique qu’il y a autour de la culture du colza, notre tête d’assolement, en évitant ainsi les problématiques d’altises. »

Une nouvelle culture grâce à l’unité de méthanisation

Par ailleurs, avec la méthanisation, les agriculteurs de Côte-d’Or peuvent implanter une seconde culture au printemps comme du tournesol, de la cameline, de la luzerne ou encore du trèfle.

Pas encore lancée, l’unité de méthanisation devrait commencer à produire du gaz en février 2024 (*). Les silos sont tout de même

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