Hélène Goubet est la présidente de la cuma de Cresta, dans la Drôme. «Pourquoi se lancer dans la création d’une cuma? D’abord pour travailler ensemble et aussi mutualiser les coûts. Nous sommes 5 jeunes installés et nous avions tous besoin de nous équiper avec différents matériels. Il y a aussi une envie dans notre groupe de pouvoir travailler ensemble, d’échanger et de développer l’entraide sans rester uniquement entre nous. Au contraire, la cuma est ouverte pour accueillir d’autres adhérents.»
Des investissement tests
Dans un premier temps, les 5 adhérents se concentrent sur des investissements qualifiés de simples. «Cette année, nous allons investir dans un broyeur à sarments, un épandeur d’engrais, une tarière et un matériel Actisol pour le désherbage mécanique et le travail du sol. Ce sont des matériels qui peuvent être partagés facilement avec une organisation plutôt simple. Cela va aussi être une sorte de test pour le groupe. Voir si nous sommes capables de bien nous entendre sur les plannings et l’organisation entre nous.»
Une liste au père Noël
En plus de ces premiers investissements, d’autres sont déjà en projet. «Notre souhait est aussi d’investir dans un tracteur dès l’année prochaine. Cela serait utile pour les vendanges et aussi pour une meilleure organisation avec les outils attelés. Plus besoin de changer à chaque fois de tracteur, on gagne du temps.»
Les adhérents ont aussi une liste. «Nous l’avons appelé la liste au père Noël. Il y a notamment une prétailleuse et une mini-pelle avec remorque.» La question de l’emploi d’un salarié a aussi été évoqué. «Cela reste un doux rêve pour certains mais pas une priorité pour d’autres.»