Créée en 1982 avec l’achat d’une chaîne d’embouteillage qui a donné son nom à la cuma, les investissements ont ensuite naturellement été réalisés avec des matériels pour l’entretien de la vigne comme une pré-tailleuse, un enfonce-pieux. La question du désherbage mécanique, « cela fait déjà quelques années qu’on se la pose » indique Laurent Bernard, président de la cuma. « Nous avons commencé par engazonner nos vignes pour lutter contre l’érosion et nous utilisions déjà des herbicides uniquement sur le rang. »
Trouver le bon outil
Pour passer au désherbage uniquement mécanique, la réflexion et les essais de différents outils ont pris quelques années. « Il fallait trouver quelque chose qui puisse s’adapter à toutes nos contraintes. » Finalement le choix s’est porté sur un appareil de marque Boisselet « mais avec toutes une panoplie d’outils. Nous avons des lames interceps, des outils rotatifs à disques, à poils métalliques… pour s’adapter à toutes les situations. » La cuma a aussi investi dans un tracteur étroit de 75 ch, un semoir pour engazonner l’entre-rang, un broyeur et un décompacteur pour un montant de 70 000 euros. « Le désherbage mécanique, il faut y aller maintenant avant d’y être contraint. Cela nous donne du temps pour nous adapter. »