Cuma du Carrefour : quatre exploitations, un objectif

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Cuma du Carrefour : quatre exploitations, un objectif

Les adhérents du groupe tracteur de Maisontiers : Thibault Proust, Laurent Macaire, Alexis Aminot et Mickaël Boudier.

Mickaël Boudier, responsable du groupe tracteur de la cuma du Carrefour, est clair: «Comment veux-tu amortir seul un engin neuf de plus de 100000€ dans le contexte économique actuel?»

Les quatre exploitations réunies autour du tracteur sont différentes tant par leur surface, leur type de sol que par les productions qu’on y trouve. Elles avaient pourtant un besoin commun, celui d’un tracteur de forte puissance.

Le pas a été franchi en début d’année 2016 avec l’arrivée d’un Valtra T 174 (175 ch) pour 100 500 €. Ils constatent que les exploitations des adhérents de la cuma ont beaucoup évolué au point que certains disposent chez eux de tracteurs de 150 ch et plus. Au fil du temps, le parc matériels de la cuma se redimensionne à la hausse, ce qui finit par être problématique pour certains.

Sécuriser sa mécanisation

Avant le tracteur en cuma, Laurent et Alexis ont eu recours à la location de tracteurs mais selon eux cette formule manquait de souplesse. Mickaël, quant à lui, avait fait le choix de s’équiper d’un 145 ch d’occasion (plus de 5000 heures). « Cette solution n’avait rien de sécurisant. Avec une occasion, on prend le risque de cumuler le remboursement de l’annuité et le coût des réparations ce qui au final, peut coûter cher. »

Pour Thibault et Gwenaël, la situation est toute autre. Installés depuis avril dernier, ils ont investi dans le développement d’un cheptel ovin et un bâtiment hors-sol. Pas question pour eux de s’endetter d’avantage en achetant « un gros tracteur » pour 100 heures par an.

Le projet du groupe prévoyait 750 heures par an pour un coût de 22 € de l’heure, maintenance comprise (hors GNR). A la mi-octobre, le tracteur totalise déjà 730 heures !

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer