La cuma déchiquette du bois qui sert à la chaufferie communale de Cussac. Or la présence de particules fines dans les plaquettes produit du mâchefer.
Pour éviter cet inconvénient, l’idée est venue de cribler les plaquettes. Les responsables de la cuma ont conçu un appareil avec la société Deslandes (16). « J’ai d’abord essayé le principe avec un vieux tambour de machine à laver monté sur deux tréteaux » raconte Patrick Dufour, président de la cuma. Le cribleur est un cylindre perforé, pouvant tourner sur lui-même, et muni d’une ouverture. Monté sur un télescopique, il se charge comme un godet. Il faut le faire tourner suffisamment vite pour obtenir un débit acceptable, mais mais trop pour que les fines aient le temps de sortir.
Faire des granulés avec les fines
La seconde étape est de valoriser ces particules indésirables. D’où l’idée d’en faire des granulés (photo ci-dessus). La société Mat-Technologies (Marne) avait amené une presse chinoise, mue par un moteur diesel de 18 ch. Elle était accompagnée d’un broyeur, entraîné par un moteur identique. Il faut en effet des particules de type sciure pour alimenter la presse. Les granulés réalisés lors de la démonstration manquaient de tenue. Le procédé reste donc à améliorer (refroidissement des granulés en sortie de presse, ajout d’un liant ?…). Pour en savoir plus sur la Cuma de l’Or Noir, visiter son site.
Nos photos : la déchiqueteuse à moteur auxiliaire Noremat de la cuma, le cribleur DLand et la presse à granulés.