L’essor des crédit-bail s’affirme d’année en année (voir l’interview de Philippe Lebraud d’AGCO Finance). Pour évaluer l’intérêt de ce nouveau dispositif de financement, une comparaison pluriannuelle avec un financement bancaire classique s’impose. En effet, Stéphane Chapuis, chef du service agroéquipement à la Fncuma, observe çà et là quelques risques de dérives. Le montant de l’annuité dans le cas d’un emprunt, ou des loyers versés dans le cadre d’un crédit-bail, représente certes est une donnée importante en termes de flux de trésorerie. Mais une approche globale est nécessaire pour évaluer précisément le coût de revient du matériel et surtout avoir une stratégie d’investissement cohérente.
Dans le crédit bail : Tout compter !
Lors de la signature d’un contrat de crédit-bail, le souscripteur fait valoir dans de nombreux cas la reprise d’un matériel d’occasion. Parallèlement au montant des échéances de location et de la valeur de l’option de rachat, il ne doit donc pas omettre d’intégrer dans l’évaluation du coût total du crédit-bail, la valeur de la reprise du matériel initialement cédé.
Crédit-bail ou emprunt : deux systèmes différents !
La comparaison des deux formules -crédit-bail appelé aussi « LOA » et achat classique en propriété avec financement- mérite attention car elles sont intrinsèquement différentes.
D’un côté figurent des loyers (il est inapproprié de parler de taux d’intérêt comme dans le cas d’un crédit-bail) puis une option de rachat du matériel au terme de la période de location. De l’autre côté, figure le coût total de l’acquisition (investissement et frais financiers). Précision : dans le cas du crédit-bail, le prix auquel ce matériel pourra être racheté est défini à l’avance, à un niveau
