Un certain nombre d’agriculteurs reçoivent sur leurs parcelles, des boues d’épuration issues des stations de traitement des eaux usées. C’est une source d’amendement généralement proposée aux agriculteurs en proximité d’agglomérations urbaines. Mais le Covid-19 est passé par là. Un avis rendu par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et suivi d’une circulaire ministérielle, recommande de cesser cette pratique pendant la pandémie.
Autres solutions?
Sont exemptées de cette interdiction, les boues qui auraient l’objet d’un traitement particulier susceptible d’hygiéniser le produit. A savoir: le compostage, le séchage thermique ou la méthanisation. Un lien direct avec la transmission du virus n’est pas formellement avéré. Les autorités sanitaires sont néanmoins dans l’incapacité de prouver à ce jour, l’absence de tout risque de contamination. Les pouvoirs publics préfèrent donc « ouvrir le parapluie » en s’appuyant sur le principe de précaution. Il sera donc impératif que les collectivités en charge de cette question trouvent d’autres moyens de traitement:
- incinération,
- déshydratation et chaulage sur site,
- transport vers une installation disposant d’un traitement, …
Ce qui ne sera probablement pas sans conséquences sur le coût de traitement…
Retrouvez tous nos articles sur le coronavirus dans notre dossier spécial