Semer tôt permet de profiter de l’humidité du sol après la récolte et des journées encore longues. Ces conditions favorisent la germination et la levée du couvert végétal, pour développer une biomasse suffisante et bénéficier réellement des couverts végétaux du point de vue technique. Une forte biomasse garantie une bonne efficacité du couvert pour structurer le sol et pour capter des éléments fertilisants (N, P, K) qui seront restitués aux cultures suivantes.
Semer tôt pour réussir ses couverts végétaux !
Pourquoi pas avant la moisson ? Des techniques existent pour envisager cette option. Elles sont toutes basées sur le semis à la volée. Implanter dès fin mars des trèfles violets ou blancs nains avant la montaison du blé est la première technique. Elle nécessite de ne pas désherber au printemps et de ne pas utiliser de sulfonylurées. Sinon, 8 à 10 jours avant la moisson, on peut semer des couverts à la volée dans le blé, par exemple en installant des Delimbes sur des rampes de pulvérisateur. Enfin, dernière fenêtre pour semer les couverts : après la moisson, en gardant en tête que le plus tôt sera le mieux.
Vient ensuite la question de l’espèce à implanter. Le bon choix dépendra de la rotation, de la taille de la trémie et du mode de destruction. Globalement, un mélange composé d’une graminée (avoine, seigle…), d’une légumineuse (féverole, pois ou trèfle annuel), d’une crucifère (moutarde, radis) et pourquoi pas d’une autre famille botanique (phacélie, tournesol) obtient de bons résultats.
La dernière étape sera la destruction du couvert, pour préparer l’implantation de la culture suivante : du rouleau au déchaumeur à disques indépendants, des outils performants existent. Vous les verrez travailler sur le stand Agronomie et Travail du Sol lors du Salon aux Champs les 30 et 31 août 2017.
Techniques culturales et vie du sol Le groupe "Agriculteur SOL vivant 14" de la Chambre d’agriculture réunit des agriculteurs pratiquant l’agriculture biologique ou conventionnelle. Ils ont en commun de s’orienter vers l’agriculture de conservation : avoir une couverture permanente des sols, une diminution, voire jusqu’à la suppression du travail du sol, ainsi qu’une diversification dans la rotation. L’impact est suivi grâce à différents indicateurs : vers de terre, de la vie microbienne du sol, etc. |
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