Le groupe qui a constitué le GIEE réfléchit depuis quelques années à modifier ses pratiques. Les membres ont tous supprimé le labour, testé le semis direct et mis en place des couverts végétaux. Cette année, la réflexion a porté sur la réussite du couvert végétal.
La qualité des sols présents sur ce secteur des Pyrénées-Atlantiques ne permet pas de réaliser de gros rendements. Malgré l’irrigation et des amendements réguliers avec du fumier, les terres ne sont pas faciles à travailler. Le maïs semence qui revient souvent dans la rotation n’arrange rien.
Plusieurs techniques d’implantation des couverts ont donc été testées, de la plus simple à la plus sophistiquée, dont le semis direct. Les mélanges testés étaient à base de féveroles et d’avoines en auto-production ou à base d’avoine, vesce, trèfle.
Conditions de semis optimales
Ces expérimentations ont fait l’objet d’observations en surface, mais aussi à travers des profils. Le technicien agronomie de la Chambre d’agriculture a pu commenter les couverts et la fédération des cuma Landes-Béarn-Pays Basque proposer des solutions pour les détruire.
Avec des conditions de semis optimales cette année, le meilleur résultat de cette expérimentation a été obtenu avec l’Amazone Cultimix combiné à un semoir. Début février, le couvert avait produit 6,4t de matière sèche par hectare permettant de restituer au sol 85 unités d’azote, 25 de phosphore et 190 de potassium (méthode Merci).