Ca bouillonne chez Kverneland. Le chiffre d’affaires doit passer de 500 à 700 millions d’euros d’ici 2019. Sacré challenge, dans un contexte loin d’être favorable à la filière agro-équipement en France comme en Europe. Pour Patrick Verheecke, récemment promu patron de la filiale Kverneland France, «si la croissance ne vient pas du marché, elle viendra de la part de marché».
En réunissant l’ensemble des concessionnaires et partenaires français fin avril 2016 à Chambord, Kverneland France a simplement voulu montrer à son réseau de distribution qu’ils pouvaient compter à la fois sur le groupe norvégien et sur les synergies développées avec Kubota. Rappelez-vous, en 2012, Kubota a fait l’acquisition de Kverneland. Aujourd’hui le président de Kverneland n’est autre que l’ancien responsable de la filiale européenne de Kubota. Son rôle : maximiser les synergies au niveau industriel, achat de matière première et R&D.
Les usines de production de Kverneland passent par exemple en mode lean manufacturing, à l’image de Toyota, via le savoir-faire et l’expertise japonaise. Le principe : réduire les stocks et les délais de fabrication en synchronisant les process de fabrication. Bref, ça bouge.
Number one
Kubota + Kverneland group = 3e acteur mondial des agro-équipements. Qui dit mieux ? Leur volonté devenir numéro 1.
Concernant les nombreuses interrogations sur les marques distribuées, la volonté de Kverneland pour la France est simple. Une stratégie de marque affirmée. Concernant les outils rebadgés Kubota, Deutz Fahr, Massey ou Fendt, pas de changement. Il reste des partenaires et le groupe souhaite bien entendu accompagner sa croissance en conservant tous ses réseaux de distribution. Patrick Verheecke expliquant par exemple que les ventes à destination du Japon étaient en croissance.
Encore des rumeurs… 🙂
Côté nouveaux produits, il y en a déjà une sacrée palette, entre la charrue 2500 IPlough, le déchaumeur Turbo T, les épandeurs, le pulvé porté Vicon IxterA. Kverneland sait aussi qu’il doit continuer à développer ses solutions IM Farming. Une des voies de développement considérable, selon les responsables du groupe. Après le Fastbale au Sima 2015, les rumeurs font état d’innovations dans le secteur de la pulvérisation, des solutions intelligentes en lien avec IM Farming, et peut-être même de la… robotique. A suivre.