La doctrine prônée par le ministère du travail dans son Protocole national pour le déconfinement des entreprises est de recourir plutôt en dernier recours aux Equipements de protection individuels, les fameux EPI (donc masques, mais aussi gants, lunettes, charlottes, surblouses…).
Faut-il porter un masque dans le secteur agricole, en cuma
Le protocole demande aux employeurs et responsables de mettre en place d’abord -et strictement- les solutions techniques et d’organisation comme l’espacement des postes de travail, les écrans type plexiglas, le décalage des horaires… Ces derniers, associés aux gestes “barrière” sont prioritaires.
Pourquoi? Car “les performances des EPI sont étroitement dépendantes du respect de conditions d’utilisation idéales, rarement réunies en pratique”, précise le protocole. Ces équipements sont donc appréhendés comme un complément des mesures de protection collectives.
Et ils ne doivent surtout pas mener à “l’abandon des gestes élémentaires de sécurité”, détaille le protocole. En clair: ce n’est pas parce que l’on porte un masque que l’on peut se passer de désinfecter les surfaces à risque, comme les poignées, les volants, etc.
Attention: ces préconisations concernent le risque de transmission du virus Covid-19, mais pas les autres risques (chimique par exemple) habituellement concernés par le port des EPI, lequel reste obligatoire.
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