Impact de l’économie numérique
Après cette année marquée par le conflit entre chauffeurs VTC et taxis, il est intéressant de se pencher sur les impacts que l’économie numérique peut avoir dans le partage de matériels agricoles. La table ronde était participative, chaque cuma pouvait répondre via une télécommande à différentes questions.
Mutations de l’occasion
Pour brosser le contexte, des marques et concessionnaires partenaires – Advitam, Claas, Joskin – ont expliqué l’évolution du marché de l’occasion, au niveau européen. L’Europe de l’Est s’équipe de moins en moins en machines d’occasion et le coût des matériels augmente avec les améliorations technologiques. L’heure est au suivi d’entretien par concessionnaire identifié et au reconditionnement machine garanti, du côté des grandes marques.
Le bon côté de l’Ubérisation
Jean-Paul Hébrard, le fondateur de la plate-forme We farm up, a pu exposer sa vision des échanges de matériels, et l’implication des groupes existants. De son côté, Jean-Marie Serronie, économiste agricole, a bien rappelé que «l’ubérisation d’un service est toujours l’expression d’un besoin non satisfait». Plutôt que la crainte, l’audience a d’ailleurs plébiscité le fait que ces nouveaux moyens pouvaient offrir des opportunités d’essais de matériels pour les cuma et occasionner plutôt un développement.
Plus de 250 personnes se sont déplacées à l’assemblée générale, parmi lesquelles on peut souligner la présence du président de la nouvelle chambre régionale des Hauts-de-France, ainsi que celle de cinq élus régionaux. Des partenaires essentiels pour poursuivre la dynamique cuma et accompagner son développement sur l’ensemble du nouveau territoire, lequel englobe l’ex-Picardie et l’ex-Nord Pas-de-Calais.