La mission d’information parlementaire sur le secteur coopératif dans le domaine agricole, cuma comprises, a bien saisi les débats qui agitent ce secteur. Les coop doivent grossir pour rester compétitives tout en restant proches des adhérents de base.
Un rapport bienveillant
Les députés demeurent partisans du modèle coopératif, qui «a accompagné et stimulé la modernisation et les évolutions du modèle agricole français». En effet, ils notent que «aujourd’hui, trois agriculteurs sur quatre adhèrent à au moins une des 2.200 coopératives agricoles présentes sur l’ensemble territoire français».
Pour conclure que «par le rôle qu’elles jouent sur les marchés agricoles et dans la structuration des filières, les coopératives sont essentielles au modèle agricole de notre pays».
Plus de démocratie
Les onze élus de l’Assemblée membres de cette mission ont formulé une série de vingt-trois propositions visant notamment à redonner aux grandes coops un fonctionnement plus démocratique. Plus de participation aux AG, mais aussi plus d’agricultrices et de jeunes, plus de transparence.
Inciter les agriculteurs à faire appel aux cuma
En outre, deux autres préconisations concernent précisément les cuma. La numéro 17 indique «inciter les agriculteurs à recourir de manière plus systématique aux cuma dans la mise en place de stratégies de mécanisation». La fncuma y a retrouvé un axe de son Livre Blanc, la nécessité de renforcer les diagnostics de mécanisation dans le parcours à l’installation. Et plus largement de porter une politique publique en faveur d’une mécanisation plus responsable en incitant notamment aux collectifs.
Elargir les activités des cuma
Une seconde proposition, portant le numéro 21, recommande touche l’objet des cuma. «Permettre l’élargissement des activités des cuma au-delà de leurs missions historiques et, au besoin, reprendre tout ou partie des dispositions de la loi EGALIM sur l’agriculture de groupe». Une belle brèche pour la fncuma dont le Livre Blanc réclame justement une extension des activités des cuma, particulièrement sur l’activité photovoltaïque. Mais aussi une réponse à la demande de mieux reconnaitre juridiquement l’agriculture de groupe afin qu’elle soit mieux identifiée dans les mesures juridiques ou fiscales.
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