La signature est proche: après trois ans de négociation, les organisations salariales et patronales de la production agricole et des cuma s’apprêtent à parapher la dernière mouture de la convention collective nationale des salariés de la production agricole et des cuma.
Ce texte viendra unifier une grande partie du contenu des centaines de conventions collectives territoriales et sectorielles qui encadraient jusqu’alors les conditions de travail des salariés agricoles et de cuma.
Convention collective agricole
Concrètement, ce texte viendra fixer les règles applicables aux relations entre employeurs et salariés de la production agricole et des cuma. Il remplacera, pour les thèmes qu’ils contiendra, les conventions collectives territoriales et sectorielles.
L’initiative a aussi permis à chaque partie de démontrer qu’elle était force de proposition dans son domaine, pour aboutir à un texte équilibré et en accord avec la réalité du terrain. Les partenaires étaient assez nombreux autour de la table: Fnsea et Fncuma du côté des organisation patronales; et du côté de la représentation salariale, la FGA-CFDT, la FNAF-CGT, la FGTA-FO, la CFTC-AGRI et la SNCEA/CFE-CGC.
Définition des postes et des minima salariaux
Une grande partie des échanges a eu lieu autour de la classification des emplois, destinés à fixer une grille de salaires minimums correspondants. Traditionnellement esquissés autour de profils d’emploi « repères » (dans les conventions territoriales ou sectorielles), les négociateurs se sont attachés cette fois à définir des « critères classants » liés aux niveaux de technicité, de responsabilité, de management, de relationnel et d’autonomie requis pour un poste.
Cela devrait permettre de rattacher tous les profils de poste à la grille des minima salariaux.
Plus d’infos à venir très prochainement.
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