Le risque de contamination est «minoritaire, mais pas marginal non plus.» Et dans les faits, pour le professionnel qui voit les bénéfices de ses efforts s’anéantir, l’impact est déjà économique. «En moyenne, pour un producteur bio, la perte due à un déclassement s’élève à 7.280 €», chiffre Felix Lepers (chargé de mission de la Fnab). En filière grandes cultures, le manque à gagner moyen s’avère généralement moins conséquent que pour d’autres, mais la moyenne approche tout de même des 3.500€.
Tous les ans, ils sont une centaine d’agrobiologistes a subir cette expérience. D’après la Fnab trois quarts d’entre eux déclarent avoir identifié l’origine de la contamination dont leur production a été victime. «La contamination d’une production bio par un produit non
