A cette occasion, Stéphane Gérard, Président de la Fédération Nationale a précisé les nombreuses revendications que porte le mouvement cuma.
Stéphane Le Foll a clairement dit « oui » à certaines d’entre elles : la possibilité d’édifier des bâtiments de cuma dans les zones agricoles des plans locaux d’urbanisme, l’opportunité que les cuma puissent, comme les agriculteurs, bénéficier des aides PVE pour la mise en place d’aires collectives de lavage de pulvérisateurs, la faculté de porter à 49% (au lieu de 30% actuellement) le pourcentage de la masse salariale des cuma consacrée à l’activité de groupement d’employeurs. Par contre, il n’a guère laissé d’illusions sur un possible abondement des enveloppes disponibles pour répondre aux nombreuses demandes de prêts bonifiés.
Toutefois, les 400 responsables cuma réunis à Arras sur le thème de la « coopération agricole de production » ont pu se réjouir de la réaction très favorable du Ministre sur l’approche collective de nouvelles pratiques agro-écologiques, que proposent les cuma. Un sujet qui devrait se traduire très prochainement dans les modalités de mise en œuvre des GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental) inscrits dans la Loi d’Avenir sur l’Agriculture.