Le 25 octobre, une de ses adhérentes pose sur les réseaux sociaux un mystère, tout relatif, en dévoilant une photo de chenille. «Mais qu’est ce que c’est ??? Un nouvel investissement… Réponse vendredi soir!» Cinq jours plus tard, le même auteur concède: «Beaucoup l’ont deviné, car les années se suivent et se ressemblent», et au maïs les saisons deviennent compliquées entre le vent qui a encore couché des parcelles et les pluies importantes qui pénalisent la portance des sols. La photo qui accompagne la publication montre une Claas Lexion 760 Terratrac que la cuma vient d’acquérir contre 245.000€ (pour une machine affichant 760h batteur).
Claas Lexion 760 Terratrac : une surface de contact triplée et du télégonflage
La batteuse est équipée de chenilles de 735mm de large sur une portée au sol de 2,15m. Elles offrent donc une surface de contact de 1,58 m², trois fois supérieure par rapport à la monte en pneumatiques 800. Chaussé en 600/65R28, le pont arrière se remarque par ses caractéristiques : en plus d’être moteur, il dispose du télégonflage.
Pas de maïs abandonné cette année
En 2020, l’Union de cuma Armorique a récolté près de 1.700ha de grains, dont 600ha de maïs. C’est 150ha de moins que l’année précédente en raison des difficultés d’implantation des cultures d’hiver, fin 2019. Pour assurer son activité, elle dispose de deux New Holland (CX8070 et CX8.70), une John Deere T660 et trois Claas. La dernière arrivée rejoint en effet une 750 et une 540. Dès ses premiers tours de galets, elle donne satisfaction aux adhérents qui ont récolté l’ensemble de leurs surfaces de maïs tout en préservant le sol du mieux possible.
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