La production a atteint 185.000 tonnes, contre 429.000 en 2017, a précisé l’Institut public des services pour le marché agricole et alimentaire dans un communiqué, en notant qu’elle est ainsi inférieure aux premières estimations déjà peu optimistes publiées en octobre qui tablaient sur 265.000 tonnes.
La principale région concernée, les Pouilles (sud), qui à elle seule, représente environ la moitié de la production italienne, a vu celle-ci tomber d’environ 65%, en raison de gelées (avec notamment de la neige en mars) et de problèmes phytosanitaires, dont la bactérie xylella, ayant touché les oliviers.
Hausse du prix de 40%
En raison de la raréfaction du produit, les prix ont commencé à grimper. L’huile d’olive extravierge a atteint en décembre 5,60 euros le kilo, soit une hausse de 40% par rapport à juin, avec même des valeurs supérieures à 7 euros le kilo en Sicile. Néanmoins, comparés à l’an passé, les prix restent plus faibles en raison de la production abondante en Espagne.
Autres grands producteurs, la Grèce et la Tunisie ont en revanche eux aussi connu une année difficile, note l’Ismea. Le ministère grec de l’Agriculture avait indiqué en décembre que la production d’huile d’olive serait en baisse « entre 30 et 40% » en raison de conditions climatiques propices à la mouche de l’olive, un insecte ravageur pour cette culture. Les températures hivernales ont été plus basses qu’à l’ordinaire, puis de fortes précipitations ont eu lieu en juin en Grèce.
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