À l’occasion de son assemblée générale 2023, la section Aube de la frcuma Grand Est faisait le point sur les différentes solutions de financement dont disposaient les cuma pour leurs achats de matériels agricoles avec une intervention de John Deere Financial. Tout d’abord, l’expert a rappelé que le crédit classique représentait toujours la majorité des transactions. La durée de l’emprunt varie de 1 à 7 ans (jusqu’à 10 ans pour les gros matériels) avec une périodicité annuelle, semestrielle, trimestrielle ou mensuelle. Si vous optez pour cette solution, pensez à vérifier l’absence de pénalité en cas de remboursement anticipé.
Financement des achats de matériels avec un crédit-bail
Ensuite, John Deere Financial a présenté la solution du crédit-bail. En outre, il faut distinguer le crédit-bail à valeur résiduelle faible du crédit-bail à valeur résiduelle forte. Le premier a pour objectif le rachat du matériel loué à la fin du contrat. Son intérêt par rapport à un crédit classique est de permettre d’optimiser la fiscalité avec par exemple un premier loyer élevé. Dans le cas du second, on parle aussi de location financière, vous ne pouvez pas acheter le matériel à la fin. Il s’agit d’un outil d’optimisation du coût d’utilisation du matériel agricole avec un loyer connu à l’avance. Ce loyer peut inclure ou non l’entretien et une extension de garantie. En conclusion, le crédit bail amène de la souplesse dans le financement. D’ailleurs, vous aurez le choix entre un remboursement linéaire, dégressif, etc.
Sans surprise, à la question de l’évolution des taux d’emprunt sur 2023, John Deere Financial a indiqué une hausse à venir sur le second semestre.
La bonne solution de financement pour faire aboutir un projet de tracteur partagé
Puis, l’assemblée générale a illustré concrètement ces solutions avec le témoignage de deux cuma ayant acquis leur premier tracteur. Une étape importante dans la vie d’un groupe. D’une part, la cuma de la Brosse qui a acheté un John Deere 6R195 via un crédit classique. D’autre part, la cuma de Mondeville qui a préféré un tracteur Valtra en location. Il ressort de ces témoignages que la solution de financement peut être un facteur débloquant dans l’avancée du projet.
« Le plus difficile n’est jamais le choix de la marque du tracteur, mais plutôt d’initier et de faire avancer le projet » confie Thomas Bigot, trésorier de la cuma de la Brosse. Autre difficulté remontée par la cuma de Mondeville : « la planification des travaux et garantir la disponibilité du tracteur ».
« Il faut rassurer les adhérents. » Un besoin auquel peut répondre, par exemple, une solution de location avec un entretien intégré.
Enfin, notons que le réseau Cuma de l’Aube reste sur une belle dynamique. Les 120 cuma adhérentes ont réalisé 7 millions d’euros d’investissements cumulés pour 8,5 millions d’euros de travaux facturés.
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