Le sujet de la traction n’a pas été pris au hasard puisque c’est le poste de charges le plus important pour les exploitations agricoles. Les résultats comptables des tracteurs de cuma de l’est de la France (134tracteurs entre 170 et 250ch) ont été confrontés aux résultats d’enquêtes menées auprès d’exploitations individuelles du même secteur (39tracteurs). Cette étude qui va être mise en ligne sur le site internet de la Frcuma Bourgogne Franche-Comté, entend évaluer les économies réalisées par les adhérents qui mettent en commun le tracteur de tête en s’affranchissant notamment du besoin de surpuissance de quelques chantiers. Ainsi, l’estimation du prix de revient d’un tracteur de 200ch réalisant 300heures par an avec une valeur à neuf de 112.000€, a été calculée. Un tel investissement réalisé en individuel n’apparaît pas pertinent en comparaison d’un tracteur de même puissance mutualisé en cuma.
Optimiser le volume horaire!
Les premières conclusions de cette enquête soulignent tout l’intérêt à :
- optimiser le volume horaire d’un tracteur,
- établir un cahier des charges précis priorisant les besoins les plus importants par rapport à certaines options superflues,
- prendre du recul quant à l’impact fiscal qui incite les agriculteurs à renouveler individuellement leur matériel. Ce facteur étant à prendre en compte seulement après avoir bien évalué préalablement l’optimisation de l’engin et les conséquences de l’investissement sur la trésorerie et l’endettement.
A lire aussi à propos de la traction en commun:
La cuma de Le Sen vient de renouveler son tracteur de tête